
INTERVIEW KOMMANDER SAMO SAMO, COMBATTANT DE MMA : " J’avais peur lors du premier combat " (1/2)
Après un premier combat au MMA remporté de justesse, le Kommander Samo Samo remonte sur le ring, pour une deuxième combat. L'artiste, membre de la Team Paiya et combattant s'est livré dans une interview à lequipetype.com et abidjanshow.com.
Pour ce deuxième combat officiel, comment se déroule la préparation physique et psychologique ?
La préparation est désormais terminée. On est dans une phase de rodage. Franchement, tout s’est bien passé. On a travaillé pendant deux mois, en améliorant plusieurs aspects. Sur le plan psychologique, j’ai fait l’effort d’oublier le premier combat, sans rester sur mes acquis. Il y avait du bon, mais aussi du moins bon. J’ai pris du recul pour mieux comprendre et progresser. Aujourd’hui, je suis serein.
Depuis l’annonce du combat, quel est le rythme de vos entraînements ?
C’est un rythme professionnel : deux séances par jour. On alterne entre préparation physique, technique et tactique. Pendant deux mois, on a tout donné, on a puisé au fond de nous-mêmes pour offrir une belle performance le 17 mai prochain.
Après votre premier combat, quels aspects avez-vous spécifiquement travaillé ?
Le calme et la gestion du stress. Lors du premier combat, j’étais submergé par l’adrénaline, j’avais peur, j’étais très tendu. J’ai donc tout donné très vite pour en finir. Cette fois, je suis plus posé, plus mature, et je compte le montrer dans la cage.
Connaissez-vous le profil de votre adversaire ?
Je sais juste qu’il est Camerounais. Et les Camerounais frappent fort, c’est connu. Mais il semble avoir des lacunes au sol. Je compte exploiter certaines de mes qualités que, je pense, lui n’a pas.
À quelques jours du combat, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Plutôt détendu. Il y a toujours un peu de stress, c’est normal, c’est un combat après tout. On va entrer dans une cage pour se confronter physiquement. Mais je suis confiant, ça devrait bien se passer.
Et le contenu de la cagnotte, contribue-t-il à cette sérénité ? Combien est-elle ?
Comme je l’ai dit, c’est avant tout une passion. Mais oui, je gagne quelque chose d’assez intéressant, comme tous les finalistes. Je suis rémunéré et ça me permet de me projeter. Merci au président Ismaël Bakayoko qui œuvre pour que tout se passe bien.
Est-ce donc une passion pour la notoriété ou un début de carrière dans le MMA ?
C’est d’abord un rêve que je voulais réaliser. Mais comme on dit, l’appétit vient en mangeant. Après le premier combat, il y a eu celui-ci, proposé en short notice. Je veux montrer que je peux faire plus. Mais au-delà de ça, mon objectif est de valoriser ce sport en Côte d’Ivoire. Aider des jeunes en difficulté à se canaliser à travers le MMA. On prévoit d’organiser des détections, des formations, pour ceux qui croient aimer la violence. Plutôt que de l’exprimer dans la rue, qu’ils viennent dans une salle et s’expriment ici, dans un cadre structuré.
Quand vous parlez de valoriser le sport, pensez-vous aussi à organiser des événements ?
Oui, l’idée est aussi de passer du rôle de combattant à celui d’organisateur. Créer des événements, organiser des séminaires, des stages avec des professionnels pour faire découvrir ce sport. Le MMA est exigeant. C’est une discipline qui requiert beaucoup de rigueur. On veut que le public comprenne ça.
N.Djédjé
- Vues : 84