Interview/ Alain Traoré, recrue star et capitaine du Sporting Club de Gagnoa : "Je suis là pour aider Gagnoa à franchir un palier"

A 35 ans révolus, Alain Traoré a encore beaucoup de ressources à apporter au football. L’ex- international burkinabé, recrue phare du Sporting Club de Gagnoa (D2) cette saison, entend mettre son talent au service de cette formation en vue d'assurer sa montée en Ligue 1.

Avec lui et plusieurs autres professionnels dans l'effectif, le SC Gagnoa a basculé dans une nouvelle dimension. En souffrance depuis quelques années, le club passe sous pavillon du milliardaire Tommy Nyckoss Tayoro, également dirigeant d’Arta Solar 7.

Après avoir évolué à l’AS Monaco, à l’AJ Auxerre et au Solar, vous décidez de jouer en Deuxième Division ivoirienne avec Gagnoa. Qu'est-ce qui vous a vraiment motivé à signer pour ce projet ?
Le projet SC Gagnoa, ça va être un peu similaire à celui que nous avons eu à Djibouti. J’ai vu ce qu’il (Tommy Nyckoss Tayoro) a pu faire. Et là quand il m’a parlé de son projet à Gagnoa, je n’ai pas hésité. J’étais super motivé et je pense qu’il n’est pas là pour blaguer. Il est là pour faire du Sporting l’un des meilleurs clubs africains.

Pour un club en Ligue 2, l'objectif premier on dira que c'est la montée dans l'élite. Mais pour le SC Gagnoa qui aspire désormais à être un grand d'Afrique, quelles sont vos ambitions ?

C’est à nous de tout faire pour monter en Ligue 1. Il y a du très bon qui arrive. Je sais que le club a un terrain de 3 hectares qu’il (le président du SC Gagnoa) compte utiliser en infrastructures. Je pense que les supporters du Sporting ne seront pas déçus. Maintenant, le projet en tant que tel, cela va se jouer sur le terrain. C’est à nous de motiver aussi le boss à mettre de l’argent.

Vous découvrez le championnat ivoirien, comment jugez-vous vos premiers contacts avec les footballeurs locaux ?

Quand nous connaissons le vivier de joueurs qu’il y a en Côte d’Ivoire, je me suis dit que je vais me retrouver avec un effectif de qualité pour pouvoir m’exprimer. Franchement, ça se passe super bien. Je suis étonné de voir comment ils m’ont accueilli. Y a beaucoup de respect, une envie folle de réussir. Je connais mon parcours, je suis là, c’est pour apporter un plus à ces jeunes-là. Je ne suis pas là pour la concurrence. Mon but, c’est d’apporter mon expérience et de les aider à franchir un palier.

Noah Djédjé