Bassiriki Diabaté, Sélectionneur Éléphanteaux U17 : «Nous n'avons pas encore atteint notre objectif »
A quelques heures du dernier match pour la qualification pour la CAN U17 ce mardi 21 mai 2024, le sélectionneur des Eléphanteaux, Bassiriki Diabaté, rameute ses troupes. Ces propos ont été tenus en conférence d'après-match le samedi 18 mai par le coach suite à la victoire de ses poulains 1-0 face aux Guepardeaux du Bénin.
Comment vous sentez-vous au lendemain de cette première victoire, à l’arrachée, dans la compétition contre le Bénin ?
Ce que je peux dire aujourd'hui, c'est bravo aux garçons qui ont cru jusqu'au bout. On les a poussés. Vous savez que le Bénin nous a posé des problèmes. Il fallait être beaucoup plus précis, comme je le dis souvent. Notre efficacité n'était pas au rendez-vous. Aujourd'hui, nous allons pouvoir respirer un peu.
Peut-on dire aujourd'hui que vos garçons ont respecté le plan de jeu, vu que c'est dans les dernières minutes que le match s'est débloqué ?
Ils ont respecté le plan de jeu. La seule chose qui m'a dérangé dans le match précédent contre le Ghana, c'était l'investissement et les options. Ce n'était pas ce que nous avions prévu. Mais aujourd'hui, les garçons ont fait exactement ce que nous avions prévu. Nous avons encore été freinés par notre manque d'efficacité.
Vous êtes d'accord avec moi que les nombreuses occasions que nous avons eues auraient dû finir au fond des filets. Si c'était le cas, on ne serait pas en train de parler de cela. Mais aujourd'hui, nous avons gagné, et c'est ce qui compte. Ils ont joué pour gagner et je pense que le football est imprévisible. Face au Ghana, c'était une autre histoire. Ils ont tout fait pour gagner. Ils ont cru, et au bout du compte, ils ont été récompensés.
Vous avez changé à plusieurs reprises, votre système de jeu durant ce match. Pensez-vous que c’est ce qui a fait la différence ?
Si vous avez bien observé le match, d'abord à la 82e minute, nous sommes passés à deux attaquants, et ensuite à la 87e minute, nous sommes passés à trois attaquants. Ces décisions tactiques étaient prises en sachant qu'à n'importe quel moment, il fallait se couvrir. Nous nous sommes dit qu'il fallait se donner plus de chances avec plus de supériorité offensive, et c'est ce que nous avons fait. Nous sommes un peu déçus de ne pas avoir marqué un deuxième but à la 94e minute, mais nous sommes satisfaits et fiers.
Après la lourde défaite contre le Ghana, vous aviez brandi la question de la pression des supporters sur vos poulains. Pensez-vous qu’ils pourront se surpasser pour décrocher le billet qualificatif lors du dernier match ?
Je pense que les joueurs se sont bien adaptés. C'était le match inaugural face au pays organisateur. La pression des supporters a beaucoup joué. Aujourd'hui, ils étaient un peu plus libérés. On l'a senti, et je pense qu'ils ont mieux digéré ce match par rapport au premier. Ça a été un facteur intermédiaire.
En cas de qualification, peut-on espérer un destin favorable pour cette équipe ?
Si nous continuons jusqu'à la porte des demi-finales, je suis preneur tout de suite. Aujourd'hui, nous avons gagné, mais nous n'avons pas encore atteint notre objectif. On va s'asseoir pendant trois jours, jusqu'à mardi, pour attendre le résultat. Avant de savoir notre sort, je dirais qu'il y a beaucoup de sérénité. Nous espérons avoir de la chance. Après tout, tout est dans les mains de Dieu. Nous allons prier. Je pense que le football doit se jouer en toute transparence, et que le meilleur gagne. Je suis convaincu que c'est Dieu qui décide.
ND avec FIF
- Vues : 583