Maraboutage au sein du Sily national de Guinée: Charles Paquille fait le grand déballage
Désormais ex-sélectionneur intérimaire de l’équipe de Guinée, Charles Paquille a procédé à un petit déballage en public sur des étrangetés du vestiaire du Syli National. Après seulement un rassemblement et deux matches soldés par autant de défaites à la tête du Syli National (1-0 contre la RDC puis 1-2 face à la Tanzanie lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025) en qualité de sélectionneur intérimaire, Charles Paquille n’a pas convaincu.
Le technicien franco-guinéen a laissé place au revenant Michel Dussuyer, qui connaît bien l’équipe pour l’avoir précédemment coachée à trois reprises. L’occasion pour le technicien de 49 ans de revenir sur son bref passage à la barre technique, mais aussi de se confier sans filtre sur des scènes surréalistes ayant perturbé le vestiaire en marge des deux matches, à Kinshasa et à Yamoussoukro. Le tout, sur fond de soupçons de maraboutage. «Je ne vais pas donner de noms. Mais la seule chose que je puisse dire, il y a eu deux épisodes de chaussettes et le premier c’était contre la RD Congo. On vient au stade sans des chaussettes.
Il a fallu qu’on envoie les intendants en taxi-moto pour aller chercher des chaussettes. Le deuxième épisode, c’était face à la Tanzanie et nous étions en préparation, chacun était dans sa concentration et à un moment donné, j’ai vu des joueurs qui murmuraient. Ibrahima Sory Conté a pris la parole et a calmé deux ou trois joueurs face à la situation. J’ai demandé aux joueurs en tant que coach et ils m’ont dit que leurs chaussettes ont été trempées dans des produits traditionnels et ça a créé la polémique au sein du groupe», a révélé le natif de Fréjus à CIS Médias. Puis il ajoute, en émettant un doute sur les intentions présumées des auteurs :
«Mais est-ce que ça été fait pour le bien de l’équipe ou en accord des joueurs ou pas. Personnellement, je ne savais pas et cela m’a mis en colère. Certains joueurs avaient refusé de les porter, il a fallu maintes négociations pour qu’ils acceptent. Ce n’est pas possible vraiment.» Etaient-ils à l'origine de cette pratique ? En sont-ils seulement les “victimes” ? Quoi qu'il en soit, les joueurs seront inévitablement questionnés sur le sujet lors du prochain rassemblement.
Noah Djédjé
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