Éliminatoires Mondial 2026 : Éléphants, une forteresse défensive imprenable

Leader incontesté du groupe F, la Côte d'Ivoire aborde la reprise des éliminatoires du Mondial 2026 avec une confiance au zénith. Opposés au Burundi ce vendredi à Meknès, les Éléphants d’Emerse Faé restent sur une dynamique impressionnante, notamment sur le plan défensif. En quatre matchs, ils n’ont concédé aucun but, tout en affichant une attaque prolifique avec 12 réalisations. Cette solidité est le fruit d’un système de jeu bien rodé, porté par une organisation tactique efficace et l’émergence de jeunes talents déterminés à s’imposer.

Une défense de fer, un mur infranchissable

Depuis le début de ces qualifications, la Côte d'Ivoire a montré une assise défensive quasi inébranlable. Aucun but encaissé en quatre matchs : un exploit rare à ce niveau de compétition. Cette solidité repose avant tout sur un bloc compact, capable de gérer les transitions et d’étouffer les offensives adverses avant même qu’elles ne deviennent dangereuses.

Le sélectionneur Emerse Faé, déjà auréolé du sacre continental en début d’année, a mis en place un système défensif rigoureux, alternant entre un 4-3-3 équilibré et un 3-4-3 plus prudent selon les situations de jeu. Son approche repose sur une discipline tactique stricte, une récupération haute du ballon et une relance propre pour éviter les pertes de balle dangereuses.

Au cœur de cette défense, les jeunes pépites ivoiriennes apportent un vent de fraîcheur et d’efficacité. Guela Doué, impressionnant dans son couloir droit, combine puissance et intelligence de jeu pour verrouiller son flanc tout en apportant du danger offensivement. De son côté, Wilfried Singo, capable d’évoluer aussi bien en défense centrale qu’en piston droit, brille par son engagement et son impact physique. Enfin, Evan Ndicka, solide en charnière centrale, s’affirme de plus en plus comme un taulier, alliant sérénité, relances propres et sens du placement.

Un équilibre parfait entre jeunesse et expérience

L’une des grandes forces de cette équipe ivoirienne réside dans sa parfaite alchimie entre jeunesse et expérience. Si les jeunes prennent de plus en plus de responsabilités, ils sont encadrés par des jeunes cadres aguerris tels qu’Odilon Kossounou et Evan Ndicka, dont la complémentarité en défense centrale est un atout majeur. Les anciens comme Willy Boli, bien que moins présent dans le onze de départ, joue toujours un rôle clé dans l’encadrement de cette nouvelle génération.
Avec une telle base défensive, les Éléphants peuvent se permettre d’aborder leurs matchs avec sérénité, sachant que leur arrière-garde est quasiment imperméable. Reste désormais à poursuivre cette série impressionnante et à continuer sur cette lancée pour s’assurer une qualification pour le Mondial 2026, un objectif plus que jamais à portée de main.

Ce vendredi face au Burundi, la Côte d’Ivoire aura l’occasion de confirmer son statut de forteresse imprenable. Une victoire sans encaisser de but enverrait un signal fort à la concurrence et rapprocherait encore un peu plus les champions d’Afrique de leur rêve mondial.

Noah Djédjé