Dortmund vs PSG (1-0): Voici ce qui a pourri la soirée aux Parisiens
Personne ne vendait chère la peau des Jaunes et Noirs avant cette confrontation, au vu des statistiques. Petite surprise dans ces demi-finales aller, le PSG s'est incliné sur la pelouse du Borussia Dortmund (1-0). Surpris par un but de Fullkrug, les Parisiens ont manqué de chance (deux poteaux) et de réalisme. Le PSG doit cette contre-performance à une grosse mésentente de ses joueurs au cours de ce match. Les esprits se sont quelque peu échauffés. En effet, à la 52e minute, Marquinhos est entré dans une colère noire contre Dembélé.
Marquinhos s’en est pris à Ousmane Dembélé, coupable, selon lui, d’avoir joué trop vite un corner. "Ce sont des choses qu’on travaille. C’était un manque technique. C’est pour ça que nous on monte, les défenseurs. C’est difficile pour nous de faire le retour après. Il faut vraiment qu’on monte tous, l’équipe est un peu désorganisée. Il faut faire attention. C’est juste ça que j’ai dit", a-t-il expliqué. Le Brésilien a aussi fustigé le travail en attaque: "ce sont deux équipes qui vont vers l'avant, qui pressent, qui veulent le ballon. C'était un test physique. On a eu des occasions claires qu'on ne peut pas rater.
À la maison, il faudra les concrétiser si on veut aller en finale. L'équipe était un peu désorganisée, il faut faire attention. On connaît le contexte. On a montré qu'on pouvait revenir. Ce qui nous donne de l'espoir? Le Parc, nos supporteurs. On sait qu'on peut faire beaucoup mieux, il faut concrétiser les occasions. Ce but, on ne peut pas le prendre."
Ousmane Dembélé de rétorquer : "Je lui fais une passe, ce n’est pas de ma faute s’il (Fabian Ruiz, Ndlr) manque le contrôle". A la fin de la partie, le coach du PSG, Luis Enrique, a reconnu que "le vestiaire est un peu affecté". "C'est le foot. Beaucoup de fois, c'est merveilleux. D'autres fois, ça arrive comme ça. On aurait préféré être dans une meilleure situation. Ça a été une partie équilibrée. (...) On savait que ce ne serait pas facile. Le vestiaire est un peu affecté. A Paris, on sera très forts et on a rien à perdre", promet-il.
Noah Djédjé
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