Coupe CAF/ Problèmes logistiques de L’ASEC Mimosas à Casablanca : RS Berkane prépare-t-il un mauvais coup au Mimos ?

À la veille de son quart de finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) contre la RS Berkane, l’ASEC Mimosas a vu sa préparation sérieusement perturbée par un incident logistique.

Battus 0-1 à domicile lors du match aller, les Jaune et Noir sont dans l’obligation de renverser la vapeur ce mercredi à Berkane. Mais c’est avec une préparation tronquée qu’ils aborderont ce rendez-vous crucial.

Le club Jaune et Noir a en effet signalé un important retard lors de son arrivée à Saïdia, localité située dans la province de Berkane, où il a établi son camp de base. Selon un communiqué publié sur son compte officiel X (anciennement Twitter), la délégation ivoirienne, initialement attendue à 16h (heure locale), n’a quitté Casablanca qu’à 23h05, pour ne rejoindre Saïdia qu’aux alentours de minuit.

Ce retard serait dû à un manquement imputé à la RS Berkane, accusée de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires pour la mise à disposition des billets d’avion. Ce dysfonctionnement a obligé la délégation mimosas à se scinder en deux groupes distincts.

« Un couac de dernière minute, lié à la billetterie – imputable à l’équipe hôte – a contraint le groupe à se scinder en deux. Grâce à la réactivité et la ténacité des dirigeants mimosas, 24 billets ont pu être dégagés en urgence, permettant à 20 joueurs et 4 membres de l'encadrement de faire le déplacement dans la nuit. Le reste de la délégation, composée des autres membres du staff, s’est envolée ce mardi matin à 9h pour rallier Saïdia », peut-on lire dans la communication du club.

Une situation loin d’être idéale à moins de 48 heures d’un match aussi décisif. À ce stade, la RS Berkane n’a pas encore réagi à ces accusations, maintenant le silence autour de cet incident. Reste à savoir si ce contretemps pèsera sur la performance des Mimosas, qui auront fort à faire pour décrocher une place en demi-finales sur le sol marocain.

Noah Djédjé