Congo-Brazzaville : la suspension FIFA entraîne l'annulation des matchs contre la Tanzanie et la Zambie

Le couperet est tombé pour le football congolais. Suspendue par la FIFA depuis le 5 février en raison d’une ingérence gouvernementale dans la gestion de sa Fédération, la sélection nationale du Congo-Brazzaville ne pourra pas disputer ses matchs de mars comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Un coup dur pour les Diables Rouges, désormais hors course pour le Mondial.

Des matchs annulés, des espoirs anéantis

Alors que la trêve internationale a débuté, les joueurs congolais ne se sont pas rassemblés, contrairement aux autres sélections engagées. La raison ? Les rencontres contre la Tanzanie et la Zambie, prévues respectivement le 20 et le 25 mars, sont annulées. À défaut d'une levée rapide des sanctions, la FIFA devrait acter des défaites sur tapis vert (3-0) pour le Congo, comme cela avait déjà été le cas lors de la 3ᵉ journée contre le Niger.

Ce scénario enterre définitivement les espoirs de qualification des Diables Rouges. Déjà lanterne rouge du groupe E, dominé notamment par le Maroc, avec zéro point au compteur, la sélection congolaise n’a désormais plus aucune chance de terminer première ni même de prétendre à une place parmi les meilleurs deuxièmes, synonymes de barrage.

Un conflit persistant aux lourdes conséquences

Le différend entre le ministère des Sports et la Fédération congolaise de football semble loin d’être résolu, et cette crise institutionnelle pourrait compromettre la participation du Congo à d'autres compétitions internationales. La FIFA, inflexible sur la question des ingérences politiques dans le football, maintient pour l’instant sa suspension et n’envisage aucun assouplissement tant que la situation ne sera pas normalisée.
Le football congolais se retrouve donc dans l’impasse, avec une équipe nationale privée de compétition et un avenir des plus incertains. Une situation qui interpelle et appelle à des réformes urgentes pour espérer un retour rapide à la normalité.

Noah Djédjé