Carlo Ancelotti parle de Ricardo Kaka à Milan: "Il me rappelait un témoin de Jéhovah"

En 2007 alors entraîneur du Milan AC, Carlo Ancelotti fait une rencontre des plus surprenantes, qui va changer complètement le cours de la saison. L'actuel patron du banc du Real Madrid est récemment revenu, dans une interview, sur son inattendue rencontre avec Richard Kaka, l'ancien ballon d'or brésilien.
Carlo Ancelotti

: «Kaka a atterri à l'aéroport de Mal Pensa en Italie et j'ai mis ma tête dans mes mains : des lunettes, des cheveux parfaitement peignés, le visage d'un bon garçon. Tout ce qui lui manquait, c'était des livres scolaires. Mon Dieu, on a signé un étudiant. Kaka ne ressemblait pas du tout à un footballeur brésilien, il m'a rappelé un témoin de Jéhovah".

Et d'ajouter: «Avec ce nom en Italie, il est foutu. À la Juventus, nous sommes tous constipés. Nous ne payons pas pour Kaka. Puis, il a marché sur le terrain, toujours en décalage horaire et tout : le ciel s'est ouvert. Avec la balle à ses pieds, il était monstrueux. J'ai arrêté de parler simplement parce que je manquais de mots. Les mots n'existaient même pas pour ce que je voyais".

Après avoir vu Richard Kaka à l'œuvre, Carlo Ancelotti est émerveillé : «le témoin de Jéhovah était en fait quelqu'un qui parlait directement avec Dieu. Et, je suis sûr que dans l'une de ces conversations, ils ont parlé de football. Lors de son premier défi à l'entraînement en tant que Milaniste, Kaka s'est retrouvé devant Gattuso, qui lui a donné une terrifiante barge d'épaule, mais Kaka n'a même pas perdu la balle. Rino (Gattuso) a sa façon d'encourager son nouveau coéquipier, a dit : «F**k off» ". Ancelloti poursuit :

«Puis, après avoir gardé le ballon, Kaka a joué une passe de 30 yards, prenant même Nesta par surprise qui n'a pas pu l'intercepter. À la fin de chaque entraînement, l'ex-PDG de Milan, Adriano Galliani et moi, nous parlions toujours au téléphone pour que je puisse lui dire ce qui se passait, puis entendre ses pensées".

«Ce jour-là, je l'ai appelé : «M. Galliani, j'ai des nouvelles pour vous». «Bonnes ou mauvaises ? Bonnes. Très bonnes. Carletto, donnez-vous votre démission ? «Non, je reste, parce que nous venons de signer un phénomène», se souvient Carlo Ancelotti.

ND