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Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe : Fin de parcours pour les clubs ivoiriens, place au bilan

La 41e édition de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe, qui se tient au Caire, a marqué la fin de l'aventure pour les représentants ivoiriens. Abidjan HBC chez les dames, et le Red Star chez les hommes, ont vu leurs parcours s’arrêter en quarts de finale, respectivement battus par l’ASF Sahel de Tunisie (26-22) et le Zamalek d’Égypte (40-21). Ces défaites, bien que décevantes, permettent de tirer plusieurs enseignements sur le niveau actuel du handball ivoirien face aux grandes nations africaines.

Un rendez-vous manqué avec le dernier carré

Avec pour ambition affichée d'atteindre les demi-finales, Abidjan HBC et le Red Star espéraient marquer un tournant dans leur parcours continental. Hélas, les Ivoiriennes, coachées par Siaka Koffi, ont buté sur une solide équipe tunisienne. Dominées dès l’entame, elles n’ont jamais réussi à renverser la vapeur. Menées 12-08 à la pause, elles n’ont pas su revenir au score malgré les efforts de joueuses clés comme Traoré Makourakou et Bakayoko Ketura.

Du côté masculin, le Red Star s’est heurté à un mur. Opposés à l’armada du Zamalek, les Ivoiriens ont tenu un quart d’heure avant de sombrer progressivement. À la pause, ils étaient déjà distancés (15-10), avant de perdre pied en seconde période face à une équipe égyptienne bien plus expérimentée et athlétique.

Des lacunes criantes à combler

Ces deux éliminations mettent en lumière des lacunes structurelles : manque de profondeur de banc, difficulté à tenir la pression des grandes rencontres, carences défensives et gestion approximative des temps forts. Offensivement, les Ivoiriens ont peiné à trouver des solutions face à des défenses mieux organisées.

Un revers, mais pas un naufrage

Si la déception est réelle, tout n’est pas à jeter. Ces expériences doivent servir de base pour une meilleure préparation à l’avenir. La participation régulière à ces compétitions reste une nécessité pour engranger de l’expérience. Le travail de structuration engagé au sein des deux clubs, avec un encadrement plus professionnel et des ambitions claires, mérite d’être poursuivi et renforcé.

Objectif reconstruction

Pour Abidjan HBC et le Red Star, l’heure est désormais à la reconstruction et à la remise en question. Ces revers doivent inciter les dirigeants et encadrements techniques à élever encore le niveau de préparation, tant physique que tactique, et à miser davantage sur la formation des jeunes talents.

Noah Djédjé

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