Saison blanche de l’ASEC Mimosas: Julien Chevalier s'en défend

D’un statut de champion de Côte d’Ivoire en titre, favori pour la Ligue des champions africaine en début de saison 2023-2024, l’Asec Mimosas termine la saison en ayant remporté que la Super Coupe. Les Jaunes et Noirs ont également perdu (1-0) contre le Racing Club d’Abidjan, la Coupe nationale qui leur aurait permis d’assurer une place en compétition africaine. Julien Chevalier, le caoch des Mimos s’est présenté dimanche en conférence de presse, déçu.

«On est déçus du résultat du match. Mais après, c’était un beau match de football. Il y avait beaucoup d’allants des deux équipes et des occasions des deux côtés. Ça s’est joué sur un détail, un penalty, une situation où tout dépend de l’appréciation de l’arbitre. On aurait voulu perdre sur une autre situation ou gagner sur les occasions que nous nous sommes créées. C’était un match enlevé et intéressant», a déclaré l’entraîneur des Jaunes et noirs. Cependant, le technicien français se dit quelque peu soulagé de la fin de la longue saison qu’a eue l’Asec Mimosas. Au-delà de cette frustration de n’avoir pas remporté ce trophée, Julien Chevallier veut rester positif, même si le penalty qui coûte le trophée lui reste en travers de la gorge.

«Si je vous dis oui, on dira que je cherche des excuses. Mais il est vrai qu’en début de partie, on n’a pas eu de bonnes sensations. L’entame de match a été difficile mais vous avez vu qu’au fil du match, on est rentrés dans le bon rythme, on a réussi à prendre le dessus souvent», selon lui, pas suffisant pour vaincre. L’Asec Mimosas doit désormais se résoudre à une saison loin de ses standards. Ce n’est pourtant pas l’avis de son technicien. «Non, l’Asec n’a pas fait une saison blanche parce qu’on a remporté la Super Coupe, parce qu’on a atteint les quarts de finale de la Champions League.

Parce que, quand on voit le parcours des équipes ivoiriennes en Coupes d’Afrique, c’est une performance qui s’avère très importante pour la Côte d’Ivoire et pour l’Asec Mimosas. Ça nous permet, avec la récupération de ces quatre places africaines, d’être africains. C’est une quatrième saison consécutive où on se qualifie pour une compétition africaine, ce sont des choses positives. Ça a été une saison très longue avec des aléas souvent même extra-sportifs. Il ne faut pas noircir la saison», a-t-il souhaité.

Un bilan qui qui questionne maintenant l’avenir de Julien Chevallier sur le banc de l’Asec Mimosas, surtout que les sollicitations ne manquent pas pour lui.

«Ça fait trois ans que je suis sollicité tout le temps et il y a plein de gens qui aimeraient que je m’en aille. Mais je suis encore là. Ce soir, je suis très déçu et je ne suis pas là à penser à demain. Nous sommes à avoir beaucoup de frustrations sur des résultats qui n’étaient pas loin d’être meilleurs. C’est difficile d’en vouloir aux joueurs, ils ont donné le maximum. Après, ça s’est joué à pas grande chose. Le reste on verra bien ça plus tard», a fait noter le technicien français.

Noah Djédjé