Présidence de la CAF: Pourquoi Patrice Motsepe veut sauter le verrou de l'âge
Lundi 16 septembre 2024 à Nairobi, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a adopté la proposition de suppression de limite d’âge des futurs candidats à la présidence de l'instance faîtière du football africain.
Ce changement intervient à quelques mois de l’Assemblée générale élective. Ladite proposition, portée par six associations, à savoir celles du Botswana, des Comores, du Liberia, de la Mauritanie, du Niger et de la Somalie, suggéraient la modification de l’article 18, alinéa 9 du règlement qui excluait les candidats âgés de plus de 70 ans. Mais, pour être entérinée, cette proposition doit encore être ratifiée par l'assemblée générale de la CAF. Celle-ci était prévue le 10 octobre à Kinshasa (RDC), mais le Comex a décidé de la délocaliser à Addis-Abeba (Ethiopie) à une date à définir.
Cette abolition redoutée par l’opinion supprimerait une barrière au retour des ex-caciques de la Confédération, à l’instar de l’Égyptien Hani Abu Rida, 71 ans, membre du conseil de la Fifa, de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Sud-africain Danny Jordaan, tous les âgés de 73 printemps ou encore de l’Algérien Mohamed Raouraoua (77 ans), éloigné de la scène depuis plus de sept ans.
Motsepe ne s’est jusqu’ici pas exprimé quant à son intention de briguer un nouveau mandat. D'après les observateurs, le milliardaire sud-africain aurait toutefois toutes les chances d’être réélu s’il venait à se présenter à nouveau, vu les multiples soutiens des associations mais surtout celui du président de la Fifa, Gianni Infantino. Affaire à suivre…
Noah Djédjé
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