Accusé d'être le bourreau de l'Africa Sports, Idriss Diallo : "Le TAS est au-dessus de toutes nos juridictions"

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Yacine Idriss Diallo, a attendu plusieurs semaines avant de réagir à l'affaire qui oppose la FIF à l'Africa Sports. Depuis Monrovia au Liberia, récemment dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025, le patron de la maison de verre a laissé entendre : " on me demande, en tant que président, de prendre des mesures extraordinaires ou exceptionnelles.

Ce sont les mêmes qui le demandent qui diront que je manipule les textes, que je prends des mesures qui ne sont pas conformes à nos textes". Pour lui donc, sa "position en tant que président est délicate, c'est une position de responsabilité. Moi la seule chose qui me retient, c'est l'application des textes. Je serai en danger le jour où je serai hors des textes. Je ne peux qu'appliquer les textes tels qu'ils me sont imposés. Le TAS est au-dessus de toutes nos juridictions".

YID de a tenu à rappeler que "les commissions indépendantes, quand elles prennent une décision, même moi je ne peux pas la casser. Par contre, le TAS la casse. Nous avons tous pris l'engagement de se plier au règlement du TAS. C'est ce que nous avons fait. Au mois de juin, on disait qu'on voulait tout faire pour que l'Africa monte en ligue 1. Maintenant, on dit que nous voulons tout faire pour maintenir l'Africa en ligue 2. Nous sommes où alors ? Ce sont des procès d'intention, des polémiques".

Toutefois, le patron du football ivoirien nourrit l'intention d'apporter des réformes. "Ce qui me fait de la peine, c'est que nos textes actuels affaiblissent la position de la Fédération. Parce que quand les commissions indépendantes prennent ces décisions, on n'a aucun moyen de revenir là-dessus. Mais quand on va au TAS, elles ne sont pas là. C'est la fédération qui va. Mais ça aussi, on ne peut pas s'en plaindre parce qu'on sort d'une normalisation. Les textes ont été pris un peu dans la précipitation", reconnaît-il.

C'est pourquoi a-t-il annoncé, "pour nous faire évoluer sur un certain nombre de points, il y a un séminaire qui est prévu du 24 au 27 octobre à Abidjan, comme je l'avais promis lors de l'Assemblée générale du mois de juin. Il va plancher sur tous les points à analyser et à voir ou à revoir. On aura l'assistance d'experts de la Fifa qui vont venir nous aider à pouvoir améliorer ce qui est améliorable. Pour nous, il n'y a pas de problème Africa".

Noah Djédjé